L’histoire de Paris remonte à environ 259 avant Jésus-Christ, avec les Parisii, une tribu celte installée sur les rives de la Seine. En 52 avant J.-C., le village de pêcheurs est conquis par les Romains, qui fondent une ville gallo-romaine appelée Lutetia. La ville change de nom pour devenir Paris au cours du quatrième siècle. Durant cette période, la ville est menacée par Attila le Hun et son armée, et selon la légende, les habitants de Paris résistent aux attaques grâce à l’intervention providentielle de Sainte Geneviève (patronne de la ville).
En 508, le premier roi des Francs, Clovis Ier, fait de Paris la capitale de son empire. En 987, la dynastie capétienne prend le pouvoir jusqu’en 1328.
Un blog écrit en collaboration avec Moveonmag magazine Web spécialisé sur Paris. Bonne lecture sur ce lien !
Développement de Paris
La première visite à Paris est magique : vous découvrez ses célèbres monuments, ses musées, ses églises, sa gastronomie. Ceux que vous avez vus dans un livre, un magazine ou un film. Peut-être êtes-vous tombé amoureux de Paris en regardant An American in Paris, Amélie ou Emily in Paris ? Cette dernière est la série Netflix que les Parisiens aiment détester ! Comment ne pas tomber amoureux de la beauté fantastique de Paris ? J’y suis allé aussi. Ma toute première visite à Paris a été comme un rêve devenu réalité. Et puis, lorsque nous avons déménagé dans la ville, je me suis demandé : est-ce que j’aime ou je déteste Paris ? Ce double sentiment n’est pas rare. Beaucoup de Parisiens – et parfois de touristes – le ressentent aussi ! En toute honnêteté, laissez-moi vous expliquer les raisons dans cet article, qui, je l’espère, ne vous fera pas fuir un voyage à Paris !
Au cours du XIe siècle, Paris devient progressivement plus prospère grâce à son commerce de l’argent et parce qu’elle constitue une route stratégique pour les pèlerins et les commerçants.
Émeutes et soulèvements
Au début du XIIe siècle, la première université de France a été fondée grâce à des soulèvements d’étudiants et de professeurs. Louis IX charge l’aumônier Robert de Sorbon de créer le collège, qui portera plus tard son nom, la Sorbonne.
Trois insurrections ont eu lieu au XIVe siècle à Paris : la première, en 1358, lorsque Étienne Marcel a pris la tête d’une révolte de marchands. La deuxième fut une émeute fiscale connue sous le nom de révolte de Maillot en 1382, et la troisième fut la révolte de Cabochien en 1413. Ces émeutes s’inscrivaient dans le cadre de la guerre de Cent Ans.
En outre, la capitale de la France, qui était la ville la plus peuplée d’Europe en 1328, a été frappée par la peste bubonique, tuant des milliers de Parisiens. À la suite de la guerre de Cent Ans, Paris a été dévasté et Jeanne d’Arc n’a pas pu empêcher les Britanniques de prendre Paris. En 1431, Henri VI d’Angleterre est couronné roi de France et les Anglais ne partiront qu’en 1436.
La ville a continué à se développer au cours des siècles suivants, bien que les monarques aient préféré vivre dans la vallée de la Loire. En 1528, le roi François Ier ramène la résidence royale à Paris et la ville devient la plus grande d’Europe occidentale.
Le 24 août 1572, le conseil royal a décidé d’assassiner les chefs des protestants (Hugonotes), ce qui a conduit les foules catholiques à massacrer les protestants à Paris. Connu sous le nom de massacre de la Saint-Barthélemy, il s’étend de Paris au reste du pays au cours des mois suivants.
Marguerite de Valois, sœur du roi Charles IX, épouse Henri de Navarre (chef de la dynastie des Huguenots) la même année, tandis qu’Henri III tente de trouver une solution aux conflits entre catholiques et protestants. Cependant, en 1588, les catholiques français obligent Henri III à fuir lors de la journée dite des barricades et le tuent un an plus tard. Henri de Navarre lui succède et devient le roi Henri IV. Une décennie plus tard, Henri IV décide de se convertir au catholicisme et est couronné roi de France en 1594.
En 1648, la deuxième journée des barricades a lieu lorsque les Parisiens s’opposent au roi en raison du niveau déplorable de pauvreté. C’est le début d’un long soulèvement appelé la Fronde parlementaire, une série de guerres civiles qui se déroulent en France entre 1648 et 1662. Quinze ans plus tard, le roi Louis XVI transfère la résidence royale à Versailles.
Le déclin de la monarchie
À la suite de la Fronde, la pauvreté se répand dans tout Paris. Pendant cette période, on assiste à une explosion du mouvement philosophique des Lumières, dont les principes sont basés sur la raison, l’égalité et la liberté.
Des philosophes et des auteurs tels que Voltaire, Rousseau, Diderot et Montesquieu ont encouragé le mouvement des Lumières, créant un besoin d’égalité socio-économique qui a conduit à la révolution et au déclin de la monarchie de droit divin.
Le 14 juillet 1789, les Parisiens prennent d’assaut la Bastille, symbole de l’autorité royale et le 3 septembre 1791, la première Constitution écrite est créée et approuvée par le roi Louis XVI. Le roi et les ministres constituent le pouvoir exécutif et le monarque dispose d’un droit de veto suspensif sur les lois approuvées par l’Assemblée nationale.
Le 10 août 1792, les Parisiens attaquent le palais des Tuileries et l’Assemblée nationale suspend les droits constitutionnels du roi. Le nouveau parlement abolit la monarchie et proclame la République. En conséquence, le 17 août 1795, une nouvelle constitution est approuvée, donnant le pouvoir exécutif à un Directoire.
Paris sous Napoléon
La nouvelle Constitution n’est pas acceptée par les groupes monarchiques et les Jacobins. Plusieurs soulèvements ont lieu à Paris, mais ils sont tous réprimés par l’armée.
Néanmoins, le 9 novembre 1799, l’armée ne parvient pas à écraser le coup d’État mené par Napoléon Bonaparte, qui renverse le Directoire et le remplace par le Consulat, Napoléon étant Premier Consul.
Au cours des quinze années suivantes, Napoléon agrandit la place du Carrousel, construit deux arcs de triomphe, une colonne, plusieurs marchés, la bourse de Paris et quelques abattoirs.
Les guerres napoléoniennes et avec elles l’Empire de Napoléon – prennent fin le 20 novembre 1815, après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo, et le second traité de Paris de 1815 est signé.
Le développement urbain
Après la défaite de Napoléon, la France a connu une grande incertitude politique jusqu’à ce que le neveu de Napoléon organise un coup d’État en 1851 et devienne l’empereur Napoléon III. Au cours des dix-sept années suivantes, Napoléon III a encouragé le développement urbain de la ville.
Durant cette période et avec le baron Haussmann comme préfet de Paris, la ville modifie sa structure urbaine, reconstruisant le centre, abattant ses fortifications et étendant le territoire métropolitain.
Le 28 janvier 1871, Paris est conquise par les troupes prussiennes et quelques années plus tard (fin 1800), la Troisième République est proclamée. Avec le nouveau gouvernement, une ère de croissance économique commence pour la ville, favorisant en 1889 la construction de la Tour Eiffel, symbole mondial de Paris.
Le Paris contemporain
À partir du XXe siècle, Paris a subi d’importants changements avec la reconstruction de différents quartiers, dont beaucoup ont été endommagés pendant la Première et la Deuxième Guerre mondiale.
Pendant la Première Guerre mondiale, la ville a résisté aux offensives allemandes. Cependant, en 1940, Paris est occupée par les nazis, bien que les Parisiens résistent et libèrent la capitale le 25 août 1944.
Pendant la guerre contre l’Algérie, plusieurs manifestations violentes ont lieu à Paris contre la guerre, avec de nombreux attentats de l’OAS (Organisation de l’armée secrète).
Au cours des mois de mai et juin 1968, une série de manifestations a eu lieu dans la capitale française, connue sous le nom de « Mai 68 ». Il s’agit de la plus grande manifestation étudiante de l’histoire de la France et, peut-être, du reste de l’Europe occidentale.
L’une des dernières émeutes à avoir eu lieu à Paris remonte à mars 2006, lorsque des étudiants sont descendus dans la rue pour protester contre la réforme du marché du travail.
En novembre 2015, Paris a été témoin d’un événement tragique, plusieurs attaques terroristes ont frappé la ville et la banlieue de Saint-Denis, faisant 137 morts et 415 blessés.
Vous souhaitez ouvrir une entreprise en France ?
Ces dernières années, le gouvernement français s’est de plus en plus engagé à simplifier la façon de faire des affaires. De quelle manière ? Par la rationalisation de la bureaucratie, en limitant considérablement toutes les règles fiscales et administratives nécessaires à la création d’une entreprise.
Dans ce guide, nous avons rassemblé toutes les informations les plus pertinentes pour démarrer une activité indépendante en France qui constitue une opportunité d’affaires valable.
Les principaux centres économiques de la France
Les principaux centres économiques de France à évaluer pour localiser et créer votre propre entreprise.
Paris
Paris, en plus d’être la ville de l’amour et du romantisme, attire constamment la capitale des investisseurs potentiels, des entrepreneurs et des entreprises actives dans les secteurs suivants : services financiers, banque, mode, automobile, technologies de l’information et production de haute technologie (électronique, optique, aérospatiale).
Le quartier parisien de La Défense est l’un des principaux centres économiques de la capitale. Il est situé à l’ouest de la capitale, dans un triangle entre l’Opéra Garnier et le Val de Seine. On y trouve des start up dans les nouvelles technologies autant que de sites de de ventes en lignes de renommée mondiale.
Il suffit de penser au fait que l’arrondissement de Paris abrite 33 entreprises appartenant au Fortune Global 500. Actuellement, Paris figure parmi les premières métropoles européennes en termes de capacité de recherche et de développement et est considérée comme l’une des meilleures villes du monde en termes d’innovation technologique.
Nice
Capitale économique de la Côte d’Azur, Nice est réputée pour attirer en permanence le capital des entrepreneurs qui souhaitent créer une entreprise active dans le tourisme, le commerce et les services financiers.
Si vous souhaitez ouvrir un restaurant, un bar ou un hôtel (location de chambres, B&B, etc.), Nice connaît un flux constant d’environ 5 millions de touristes chaque année.
En outre, Nice compte plusieurs quartiers d’affaires situés autour de l’aéroport, dans la partie ouest de la ville, 2 palais des congrès et le centre universitaire Nice Sophia Antipolis.
Lille
Située à quelques kilomètres de la Belgique, Lille est située dans le département du Nord et est la capitale de la région de Haute France : elle possède une économie florissante basée sur de nombreuses entreprises opérant dans les secteurs de l’industrie manufacturière, de la sidérurgie et de la conserverie. En outre, il s’agit d’un important carrefour de transport vers l’Europe du Nord.
Marseille
Marseille est la plus grande ville du sud de la France, capitale de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et premier port de France. Parallèlement à la prospérité du trafic maritime et à sa plate-forme logistique vitale, Marseille attire chaque année un flux croissant de touristes du monde entier. Pour cette raison, il attire constamment le capital d’entrepreneurs qui veulent lancer un restaurant, un bar, un pub, un hôtel, un B & B, une location de chambre, etc. etc.
Lyon
Géolocalisée dans le sud-est de la France, Lyon est un important pôle économique, logistique et technologique au niveau européen. En plus d’être un centre bancaire majeur, Lyon a également acquis une réputation de centre important de recherche scientifique. Parmi les secteurs industriels les plus développés, citons : la mécanique, la chimie, les produits pharmaceutiques et le textile.
Types d’entreprises en France
Les types de sociétés sont divisés en deux macro catégories : les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux.
Partenariats
Sociètè en Nom Collectif – SNC
Comme pour la SNC italienne, la responsabilité des membres de la SNC française est solidaire et illimitée. En outre, il n’y a aucune limitation d’aucune sorte en ce qui concerne le nombre maximum de membres et l’apport de capital social.
Sociétés de capitaux
Société à Responsabilité Limitée – SARL/ Société Unipersonelle à Responsabilité Limitée – EURL
La SARL, qui suit notre SRL, est la forme juridique la plus répandue parmi les petites et moyennes entreprises françaises. Elle doit être constituée par au moins deux associés, dont la responsabilité est limitée à leur part dans le capital de la société. Il n’y a pas de capital minimum pour procéder à la constitution de cette société à responsabilité limitée et elle doit être gérée par un ou plusieurs administrateurs. Les états financiers de la SARL doivent être vérifiés chaque année par un auditeur si des seuils spécifiques de chiffre d’affaires et de nombre d’employés sont dépassés. Contrairement à la SARL, la société individuelle à responsabilité limitée (EURL) requiert la présence d’un seul actionnaire.
Société anonyme – SA
Pour constituer une SA, un capital minimum de 38 000 euros doit être libéré, dont 50 % doivent être entièrement libérés au moment de la constitution et les 50 % restants doivent être libérés dans les 60 mois qui suivent la date d’enregistrement. Les actionnaires-actionnaires ne sont responsables que de leur part du capital de la société. La SA peut émettre des actions et peut poursuivre la voie de la cotation en bourse. Pour les SA cotées en bourse, un capital minimum de 228 673 € est requis et, au moins une fois par an, une assemblée des actionnaires doit être convoquée pour approuver les comptes et distribuer les bénéfices réalisés par les actionnaires.
Société Anonyme Simplifiée -SAS
Le SAS présente les mêmes caractéristiques que la SA, mais s’en distingue par le fait que ses membres jouissent d’une grande liberté d’action sur le plan administratif et dans la détermination de son fonctionnement interne. C’est pourquoi elle est appelée société anonyme « simplifiée ». SAS est idéale pour les opérateurs économiques qui souhaitent conclure des accords de coentreprise.
Comment ouvrir un numéro de TVA français
Pour ceux qui décident de s’installer en France pour y créer une entreprise et réaliser leur rêve, les autorités françaises délivrent à chaque citoyen une séquence numérique de 15 chiffres : le numéro d’identification fiscale (CIF). Semblable au code fiscal italien, le CIF français est un numéro unique qui est attribué lorsque la personne est enregistrée dans les bases de données de l’administration fiscale.
Si vous créez une entreprise et commencez à effectuer des transactions impliquant la fourniture de biens et de services, vous devez ouvrir le numéro de TVA français. Il se compose des lettres FR, suivies de deux chiffres fournissant la clé numérique et d’un numéro composé de neuf chiffres, le SIREN, qui fournit la preuve complète qu’une entreprise française est enregistrée dans le répertoire national des entreprises.
Comment ouvrir une entreprise en France
Une fois la forme juridique (société de personnes ou de capitaux) choisie et le numéro de TVA français ouvert, la société n’acquiert la personnalité juridique qu’après son immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS), qui ne diffère pas de notre registre des sociétés.
La demande de procéder à l’immatriculation de la société en France doit contenir :
un résumé des activités économiques de l’entreprise ;
un exemplaire original des statuts de la société ;
une attestation de dépôt des fonds de la société et de l’ouverture du compte courant
le permis de séjour du directeur s’il n’est pas ressortissant de l’UE.
Une fois la documentation soumise à la Chambre de commerce, un récépissé de dépôt est délivré et l’entreprise est inscrite au registre du commerce français, qui envoie un extrait attestant la création de l’entreprise.
Taxes et financements pour les entrepreneurs en France
La question fiscale fait toujours l’objet d’une attention et d’une évaluation constantes de la part de ceux qui décident de créer une entreprise que vous soyez plombier à Paris ou Boulanger.
Les principaux impôts affectant les revenus des entrepreneurs peuvent être attribués aux éléments suivants :
Impôt sur le Revenu (I.R.)
Elle concerne l’ensemble des revenus gagnés par chaque membre du ménage (« foyer fiscal »), qui sont additionnés pour déterminer l’assiette de l’impôt.
Les catégories de revenus suivantes sont incluses dans le calcul de la base d’imposition :
- les revenus du travail ;
- les revenus d’une activité indépendante (B.N.C. : bénéfices non commerciaux) ;
- business income (B.I.C. : bénéfices industriels et commerciaux) ;
- revenu agricole (B.A. : bénéfices agricoles) ;
- les revenus d’investissement ;
- les revenus des plus-values ;
- les revenus de la propriété.
Impôt sur les Sociétés (I.S.)
Elle repose sur deux principes de base :
- territorialité,
- le crédit d’impôt en vertu duquel une fraction de l’impôt payé par une société française est considérée comme ayant été payée pour le compte de ses associés-actionnaires. Par conséquent, pour éviter la double imposition, ils peuvent demander un crédit d’impôt (avoir fiscal).
Le taux d’imposition standard est de 33,33 %.
De la base d’imposition, il est possible de déduire les dépenses liées à l’exercice de l’activité commerciale, les intérêts à payer, les redevances et commissions à payer, les rémunérations versées aux employés et aux directeurs, les frais de promotion, etc.
Taxe sur la Valeur Ajoutée (T.V.A.)
La T.V.A. n’est rien d’autre que la taxe sur la valeur ajoutée ou la TVA italienne. Le taux normal français est actuellement de 20 %, il existe également des taux réduits de 10 % pour les médicaments, le transport de passagers, les services de soins personnels, l’hébergement, les manifestations culturelles, sportives et de divertissement, les hôtels, les logements et les restaurants ; de 5,5 % pour les repas scolaires, les denrées alimentaires essentielles (comme le pain), l’eau et les boissons non alcoolisées, les services aux personnes handicapées, les services médicaux, les livres et les livres électroniques ; et de 2,1 % pour les journaux, les publications d’imprimerie, les billets de théâtre et autres médicaments.
Les assujettis à la taxe sont les entrepreneurs, les sociétés commerciales et les professionnels qui effectuent des livraisons de biens ou des prestations de services en France ou des acquisitions intracommunautaires.
Les activités suivantes sont exonérées de la TVA française :
- la pêche en mer
- les œuvres à but non lucratif ayant une finalité sociale
- exportations et livraisons intracommunautaires
- activité d’enseignement
- les activités médicales et paramédicales
- l’élimination des nouveaux déchets industriels
- la location d’immeubles et de logements.
En ce qui concerne le financement des entreprises françaises, il est possible d’évaluer la demande de microfinance, de subventions et de financements non remboursables accordés par l’UE aux jeunes pousses.
Vous pouvez également vous tourner vers le canal bancaire et de crédit, notamment vers les établissements où vous avez ouvert un compte courant. Enfin, une autre façon intéressante de demander un prêt ou un financement pour l’entreprise est de recourir à des plateformes de prêt instantané ou de financement par la foule.
Conclusions
À la fin de ce guide, vous aurez compris comment et où vous pouvez créer votre entreprise en France. Est-ce pratique ? Oui, si vous envisagez de vous installer en France pour réaliser votre rêve de devenir entrepreneur, sachez que le président Macron a promis 10 milliards d’euros pour un énorme accélérateur dédié aux start-ups.
Il s’agit d’une aide concrète que le gouvernement français met à la disposition des jeunes pousses pour aider au développement des entreprises et promouvoir l’esprit d’entreprise au-delà des Alpes.
En outre, la rationalisation bureaucratique et les incubateurs et accélérateurs sont un peu répartis « sur l’ensemble du territoire français pour encourager les jeunes pousses qui bénéficient d’une fiscalité beaucoup plus favorable que l’application du taux normal de 33%.
Toujours là ? Faites vos valises et déménagez dans l’un des plus importants centres économiques français pour réaliser votre rêve de devenir entrepreneur
la vie économique et sociale de la France
Si nous voulons parvenir à une véritable compréhension de la nature de la société contemporaine, nous devons d’abord nous faire une idée de la vie économique et sociale de la France dans le passé, en particulier au XVIIIe siècle.
Si nous voulons parvenir à une véritable compréhension de la nature de la société contemporaine, nous devons d’abord nous faire une idée de la vie économique et sociale de la France dans les temps anciens, en particulier au XVIIIe siècle. En effet, il n’y a pas de méthode plus instructive que la méthode comparative, car elle permet de mettre en évidence les similitudes et les différences.
En effet, il n’y a pas de méthode plus instructive que la méthode comparative, car elle fait apparaître clairement les similitudes et, surtout, les contrastes.
Bien que cent cinquante ans seulement une période brève dans l’histoire de l’humanité nous séparent de l’époque que nous nous proposons d’étudier, il semble à première vue que la France d’aujourd’hui ressemble très peu à celle d’autrefois.
L’introduction du machinisme
L’introduction du machinisme, d’abord limité à quelques industries, en particulier la filature du coton, ainsi que la concentration industrielle, qui se manifeste dans certains centres de l’industrie de l’habillement et dans la fabrication des estampes.
dans certains centres de l’industrie de l’habillement et dans la fabrication d’imprimés, annoncent également la nouvelle ère.
Mais ce n’était que le début. Dans l’ensemble, les anciennes pratiques économiques étaient encore
dans l’ensemble. Malgré les progrès réalisés dans la construction des routes, les voies de communication restaient insuffisantes. Les moyens de transport avaient été modifiés, mais pas sensiblement transformés, depuis le début des temps modernes.
Le commerce maritime
Si le regain d’intérêt pour l’histoire de l’Empire français depuis une vingtaine d’années a permis un retour satisfaisant sur l’investissement scientifique, il semble juste de dire que le thème de la vie économique au sein de cet empire a été quelque peu malmené. À cet égard, il n’est peut-être pas différent de la profession historique dans son ensemble, du moins dans le monde anglophone. En effet, comme l’a souligné un imminent professeur dans un essai publié en 2010, l’étude historique de la vie économique définit de manière large (mais pertinente) comme « l’histoire de la participation humaine à la production, l’échange et la consommation de biens » – est devenue une présence de plus en plus fugitive dans l’historiographie dominante à partir de 1980 environ1. Dans une période coïncidant à peu près avec l’effondrement des régimes marxistes (mais aussi avec un capitalisme plus affirmé et plus expansif), de plus en plus d’historiens se sont détournés du déterminisme économique pour accorder à la culture un pouvoir bien plus grand de façonner la société et la politique humaines. Une grande partie du terrain de la vie économique a été cédée au domaine toujours plus technique de l’histoire économique, dont les méthodes quantitatives des praticiens et la fixation sur la croissance économique ont laissé les non-initiés incertains quant à la manière de réagir ou même, souvent, de lire. Le renouveau de l’histoire impériale et coloniale française qui a commencé à prendre forme dans les années 1990 s’est donc produit lorsque les tendances dominantes ont mis l’accent sur les constructions culturelles de la différence humaine plutôt que sur les différences économiques forgées par l’impérialisme et le colonialisme. Les personnages autrefois familiers dans les dramatis personae de l’empire – les ouvriers et les paysans qui constituaient l’épine dorsale de tant de projets de recherche dans les années 1970 et au début des années 1980 – étaient plus susceptibles d’apparaître comme des acteurs secondaires, si tant est qu’ils le soient, tandis que les détenteurs du capital n’avaient pas beaucoup de temps sous les projecteurs non plus.
Ce tableau est certes réducteur, et certains lecteurs pourraient immédiatement soulever des objections. C’est pas aussi simple que de vendre du CBD ou faire une Blépharoplastie. Paris est parfois surprenante. Les historiens de l’Empire français du XVIIIe siècle, par exemple, pourraient revendiquer un engagement ininterrompu avec l’économie politique et les rouages du commerce, non seulement dans l’espace marqué par l’esclavage appelé « monde atlantique », mais aussi sur les frontières intérieures. L’économie de l’empire, et en particulier les affaires de l’empire, ont conservé une emprise relativement solide (si ce n’est plus) en France dans les années 1990 et au-delà, grâce à l’influence de chercheurs comme Catherine Coquery-Vidrovitch, Jacques Marseille et Hubert Bonin. On pourrait également soutenir que l’effacement de la vie économique dans les études anglophones sur l’Empire français moderne n’était pas total, et même qu’il y a eu quelques tentatives réussies d’appliquer des approches de l’histoire culturelle à des questions d’importance économique : Le travail d’Alice Conklin sur la » mission civilisatrice « , par exemple, a illustré certaines des façons dont un discours spécifique a eu des effets tangibles sur la vie économique en Afrique de l’Ouest sous domination française. Néanmoins, il nous semble difficile de nier que les deux ou trois dernières décennies d’historiographie sur l’empire français après 1830 ne se sont pas beaucoup préoccupées de la façon dont la domination française outre-mer a défini les contours de l’activité économique dans les colonies et la métropole et, en retour, a influencé la vie de travail et de consommation des gens.
Le moment semble toutefois venu de remédier à cette absence relative. Dans les années qui ont suivi la publication de l’article de Sewell, on a pu constater un regain d’intérêt de la part de la profession historique pour les sujets qu’il considérait comme déficients. Bon nombre des travaux les plus importants de ce tournant économique relèvent de la rubrique de l’histoire du capitalisme, avec parfois un champ de vision ouvertement mondial. D’autres ont explicitement abordé la mondialisation et l’empire et, en particulier, la manière dont les nouvelles technologies et les flux de personnes et de marchandises ont remodelé les espaces économiques métropolitains et impériaux à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Entre-temps, les études sur les marchandises ont attiré l’attention des chercheurs et du public sur un ensemble de biens, en particulier les biens de consommation coloniaux, ainsi que sur les réseaux commerciaux et les habitudes de consommation qui ont entrelacé les destins des producteurs (souvent coloniaux) et des consommateurs (généralement métropolitains).
Pour les spécialistes de l’Empire français qui cherchent à récupérer » l’économique « , ces tendances plus larges méritent d’être prises en considération, mais avec quelques réserves. La nouvelle attention portée au capitalisme, par exemple, a un potentiel productif évident (et peut nous renvoyer à certains travaux plus anciens pour trouver des idées).10 En même temps, la distribution et la portée inégales du capital aux XIXe et XXe siècles signifient qu’une focalisation sur le capitalisme seul ne peut pas saisir toute la variété des relations économiques qui se sont développées dans et au-delà de l’espace impérial français.11 De même, l’accent mis sur les flux au-delà des frontières ne doit pas occulter le fait que les États des XIXe et XXe siècles étaient explicitement intéressés par la réglementation (et disposaient d’une plus grande capacité de réglementation) de la circulation des personnes et des biens au-delà des frontières impériales. Dans le même temps, l’étude des marchandises a un grand potentiel pour intégrer les sphères de la production et de la consommation, mais au risque que les marchandises elles-mêmes éclipsent les acteurs humains et les contextes politiques et sociaux qui ont façonné les chaînes d’approvisionnement. Avec ces réserves à l’esprit, nous cherchons une approche plus large qui rassemble les préoccupations économiques avec l’intérêt constant de l’historiographie coloniale française pour les constructions du pouvoir et les processus culturels et politiques.
Nous adoptons ici le terme de « vie économique » parce qu’il semble offrir aux historiens l’invitation la plus ouverte à enquêter sur les domaines sociaux de l’expérience économique impériale ainsi que sur l’ensemble des institutions et des idéologies qui ont permis ou limité l’action économique. En bref, c’est la partie « vie » de la vie économique qui nous intéresse le plus. Il ne s’agit pas de nier un rôle continu pour les types d’analyses coûts-bénéfices que les historiens de l’économie ont souvent favorisés (et dont la valeur pour les historiens impériaux et coloniaux a été récemment démontrée dans un article d’Elise Huillery dans le Journal of Economic History, la référence de Sewell pour les tendances de la profession). Nous ne contestons pas non plus les méthodes quantitatives en général ; en effet, l' »histoire numérique » telle qu’elle se développe peut fournir des analogies utiles aux types de techniques d’exploration des données qui semblent de plus en plus répandues dans certaines branches des sciences sociales. Il s’agit plutôt de préconiser une approche de l’histoire économique qui soit attentive aux transformations structurelles à grande échelle tout en restant ancrée dans les activités et pratiques locales et concrètes. Selon nous, l’histoire de la vie économique implique deux approches en particulier : premièrement, un effort pour maintenir les acteurs humains aussi près que possible du centre du cadre, qu’ils soient en mouvement ou ancrés dans des lieux spécifiques ; et deuxièmement, une compréhension du fait que l’activité économique est socialement « ancrée » et (selon les mots de Sewell) « gouvernée autant par les liens sociaux, les hypothèses culturelles et les processus politiques … que par une action économique purement « rationnelle ». » Ensemble, ces deux approches offrent aux historiens de l’Empire français l’occasion d’interroger à nouveau les idées sur la chronologie, les formes impériales et les structures de pouvoir qui sont devenues monnaie courante dans ce domaine. Dans ce qui suit, nous évoquons brièvement certaines des pistes de recherche ouvertes par cette conception de la vie économique, tout en mettant en lumière des travaux récents qui illustrent les possibilités qu’elle offre.
Les familles et les retraités affluent en France pour une vie saine
La France offre une qualité de vie élevée et constante, mais la vie peut aussi être difficile si vous ne parlez pas la langue locale.
La France fait partie du top 10 en matière de santé et de bien-être.
Seuls 19 % trouvent qu’il est facile d’y vivre sans parler français.
Les services de garde d’enfants et l’éducation sont abordables.
81 % sont satisfaits de la qualité de l’environnement.
La France est un pays de prédilection pour les retraités.
Statistiques sur les expatriés en France – infographie
L’excellence des soins de santé attire les expatriés
La France fait à nouveau partie du top 20 des destinations pour expatriés en matière de qualité de vie, après avoir gagné deux places par rapport à la 21e place de l’enquête Expat Insider 2017. Les résultats de 2018 montrent que les expatriés en France sont particulièrement satisfaits de leur santé et de leur bien-être, le pays obtenant un excellent 9e rang sur 68 pays – et un 5e rang encore plus élevé sur 68 en ce qui concerne la qualité des soins médicaux en particulier.
Le système de santé français impressionne en 2018, ce qui pourrait expliquer le taux élevé de retraités expatriés (21%). Plus de la moitié des expatriés (52%) considèrent la qualité des soins médicaux comme très bonne, et 79% sont satisfaits de leur caractère abordable.
Il est clair que les expatriés sont attirés par ces aspects de la vie en France. Avant de s’installer, une part considérable de 67% pensait que le niveau de vie général en France serait un avantage pour s’y installer, et 17% déclarent même qu’une meilleure qualité de vie était leur principale motivation pour s’installer en France.
La langue française pose des barrières
Bien qu’il y ait eu une petite amélioration depuis 2017, la France fait toujours piètre figure lorsqu’il s’agit de s’installer à l’étranger (50e sur 68). Une certaine difficulté à trouver des amis y est certainement pour quelque chose. Faire de la chirurgie esthétique en Suisse ne résout pas tout 40 % des expatriés interrogés ne pensent pas qu’il soit facile de se faire des amis locaux. Bien qu’il y ait eu un certain changement dans le classement du facteur « attitude amicale envers les résidents étrangers » depuis 2017 (55e à 52e), son faible positionnement indique toujours que les expatriés se sentent moins bien accueillis en France que dans d’autres pays.
Il est intéressant de noter que la langue française n’est pas jugée trop difficile à apprendre par les expatriés, avec un classement très moyen de 28e sur 68. Cependant, l’apprentissage de la langue semble être crucial pour une vie sociale réussie : La France est le troisième pire pays où vivre si vous ne parlez pas la langue locale.
Les Français attendent de vous un français parfait et parlent trop vite, même s’ils savent que vous êtes étranger.
Plus de la moitié des expatriés qui évaluent leur bonheur négativement (54 %) déclarent que l’une des principales raisons de leur malheur est le manque d’opportunités de socialisation, et près de quatre sur dix (38 %) sont affectés par la barrière de la langue. Un Roumain expatrié à Strasbourg affirme que les Français « s’attendent à ce que vous parliez un français parfait et à ce que vous parliez trop vite, même s’ils savent que vous êtes étranger ».
Une économie en plein essor
L’économie locale n’est pas le principal argument de vente de la France en tant que destination pour les expatriés. Seulement environ trois personnes sur dix (31%) considèrent l’économie et le marché du travail comme un avantage potentiel à s’installer en France.
Cependant, depuis l’enquête Expat Insider 2017, on constate une amélioration de l’état général de l’économie selon les expatriés : Le classement de la France est passé de la 42e place sur 65 pays à la 34e sur 68 en 2018. En 2017, moins de la moitié des expatriés en France (45 %) étaient satisfaits de l’état de l’économie ; ce chiffre est passé à 66 % dans l’enquête 2018. En fait, l’économie française a connu une expansion modeste, avec une croissance du PIB d’au moins 1,6 % en 2017-2018, selon l’Étude économique de la France 2017 de l’OCDE.
Malgré de meilleures perspectives économiques en 2018, les expatriés semblent se sentir moins en sécurité dans leur emploi : le facteur « sécurité de l’emploi » a perdu onze places. Cependant, 61 % jugent positivement leur satisfaction globale au travail. Le bonheur au travail va souvent de pair avec un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée : en France, le classement de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée a fait un bond impressionnant de 14 places, passant de la 35e à la 21e place, puisque près d’un quart (24 %) sont totalement satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Cela s’explique peut-être par le nombre d’heures de travail comparativement plus faible en France – les heures à temps plein sont en moyenne de 41,5 heures, alors que la moyenne mondiale est de 44,0 heures par semaine. Un expatrié irlandais apprécie la façon dont les Français « comprennent la valeur du temps libre ».
Les Français comprennent la valeur du temps libre.
Une fois de plus, cependant, la France fait piètre figure en termes de satisfaction financière parmi les expatriés : dans l’indice des finances personnelles, elle est classée 55e sur 68 destinations, et dans l’indice du coût de la vie, elle n’est que légèrement supérieure, 41e sur 68. Avant de s’installer en France, trois expatriés sur dix pensaient que le coût de la vie serait un inconvénient potentiel. En ce qui concerne le revenu disponible, 26 % des expatriés pensent qu’ils n’ont pas assez d’argent pour couvrir toutes les dépenses courantes, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 22 %.
Une destination pour les familles d’expatriés
Bien qu’elle ait perdu six places par rapport à l’enquête de 2017, la France obtient une respectable 21e place sur 50 dans l’indice de vie familiale, avec 84 % des parents expatriés satisfaits de leur vie familiale en général. Les expatriés qui élèvent des enfants en France semblent s’y sentir les bienvenus, près de huit sur dix (79%) affirmant que l’attitude envers les familles avec enfants est généralement amicale. Quatre parents expatriés sur cinq jugent positivement le bien-être de leurs enfants, probablement grâce à la qualité de vie élevée.
Si le coût de la vie en France est peut-être plus élevé qu’ailleurs, les frais de garde d’enfants et d’éducation sont certainement un atout pour vivre en France : en 2018, elle se classe 8e sur 50 dans cette sous-catégorie. Plus de la moitié (53 %) pensent que la garde d’enfants est facile à payer, contre 43 % dans le monde, et 63 % disent la même chose de l’éducation (contre 52 % dans le monde). Les avantages d’élever ses enfants en France ne manquent pas : les possibilités de loisirs pour les enfants se classent au 17e rang sur 50 destinations, et 80 % des parents les jugent favorablement, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 74 %.
Que dire de plus sur Paris qui n’a pas déjà été dit ? Il y a ceux qui la considèrent comme splendide et ceux qui la considèrent comme une ville comme les autres. Il y a ceux qui pensent que c’est la capitale des amoureux et ceux qui pensent qu’il y a aussi autre chose d’intéressant à faire que de se bécoter en s’adossant à un muret sur la Seine. Bien sûr, il y a des endroits à Paris qui sont désespérément romantiques : Montmartre vu d’une mansarde ; les lumières tamisées des petits cafés du Quartier latin, parmi les étudiants et les professeurs qui traînent ; les petites places et les coins du quartier du Marais.
Mais si vous appartenez à la catégorie de ceux qui pensent que “Paris = romantisme et petits cœurs” n’est pas la seule façon d’imaginer Paris, la Ville Lumière ne vous décevra pas : Paris possède un patrimoine de musées, de monuments, d’églises et de quartiers pittoresques qui n’est surpassé que par celui de l’Italie (peut-être).
Si vous parvenez à échapper aux pièges à touristes et à bien choisir vos lieux de restauration, Paris vous permettra de découvrir le meilleur de la cuisine française, qui ne se limite heureusement pas aux croissants, fromages et dips divers. Pour commencer à vous démêler dans ce dédale de choses à faire et à voir, voici notre top 20 des choses à voir et à faire lors d’une visite à Paris.
Voici les principaux monuments, églises, musées et autres lieux d’intérêt. Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive, mais c’est un bon début pour visiter Paris !
Dans les années 1800, Montmartre était le quartier maudit où se rendaient les artistes sans le sou en quête de fortune et les bourgeois qui s’ennuyaient et avaient un penchant pour les prostituées et le Moulin Rouge.
Montmartre à Paris
Un quartier irrévérencieux, une ville dans la ville, la colline qui a vu défiler la vie de Picasso, Van Gogh et Modigliani. Songez que la Commune de Paris est née parce que les habitants de Montmartre en 1871, après la capitulation de la France aux Prussiens, ont refusé de remettre les canons qui gardaient la colline et ont tué les généraux venus mater la révolte. Aujourd’hui, Montmartre n’est plus le quartier irrévérencieux de Paris, mais plutôt un “piège à touristes” que l’on ne peut s’empêcher de visiter. Et même si les grands artistes ne sont plus là (remplacés par les caricaturistes intrusifs omniprésents) et que la foule de touristes rend les déplacements difficiles, Montmartre a toujours un charme particulier. Bien sûr, ce charme se cache hors des sentiers battus dans le quartier, dans la petite église Saint-Pierre ou dans le cimetière où reposent Stendhal, Zola, Offenbach, Berlioz, Dumas et Truffaut.
Le Musée d’Orsay à Paris
Le site même du musée d’Orsay peut être qualifié de première “œuvre” de ses collections, puisqu’il a été construit dans l’ancienne gare d’Orsay pour l’Exposition universelle de Paris en 1900. Situé au cœur de Paris, le long de la Seine, le musée d’Orsay possède un charme ancien et précieux : la structure et l’architecture du musée sont résolument modernes, mais en regardant le complexe depuis certains points, vous serez surpris de voir le squelette à peine visible de l’ancienne gare. Les œuvres d’art se succèdent, enchantant les yeux, rivalisant en beauté et en quantité avec le Louvre voisin et plus célèbre. Les prairies de Manet et les coquelicots de Monet, l’autoportrait de Van Gogh et les belles tahitiennes de Gauguin : si vous avez déjà entendu parler d’un de ces tableaux, vous le trouverez ici, avec des milliers d’autres œuvres d’art.
Le Louvre à Paris
Un conseil : si vous avez la chance d’entrer au Louvre une fois dans votre vie, ne dépensez pas votre énergie à vous battre avec les Japonais pour obtenir une photo de la Joconde. Il peut être judicieux de commencer votre visite par la Joconde, car une fois cette pensée obsessionnelle évacuée, vous serez plus ouvert à toutes les autres œuvres, qui méritent votre attention, et elles le font.
Il y a tout dans le Louvre et il n’est pas possible d’admirer des centaines de chefs-d’œuvre en une seule journée. Si vous ne pouvez pas planifier une visite de plusieurs jours, notre suggestion est de choisir à l’avance les œuvres à voir.
La Tour Eiffel à Paris
Rejetée, critiquée puis finalement aimée, cette grande structure de fer, dont la pointe semble vouloir toucher les nuages, est le symbole de Paris. La Tour Eiffel, composée de pas moins de 18 038 pièces de métal, a été achevée le 31 mars 1889 et devait être démantelée au bout de deux ans seulement. Au lieu de cela, elle est toujours là, fière et orgueilleuse, malgré toutes les lourdes humiliations qu’elle a subies : certains l’ont appelée “une tour squelette”, d’autres “un lustre absolument tragique” ou encore “une cheminée en plastique”.
Cependant, alors que les intellectuels le dédaignaient, pas moins de 2 millions de personnes l’ont visité, et aujourd’hui, avec ses 6 millions de visiteurs par an, c’est le monument le plus visité au monde. Une visite avec une photo sous la Tour est un must pour toute personne visitant Paris, tout comme l’attente de l’éclairage nocturne et du jeu de lumières qui commence ponctuellement les 10 premières minutes de chaque heure.
La file d’attente est évidemment très longue, nous vous recommandons donc d’acheter vos billets à l’avance et de ne pas faire la queue.