jeu. Mar 28th, 2024

Réglementation pour les propriétaires de vélos électriques. D’avoir peur ? Dans quelle direction vont-ils ?

PEDELEC, E-BIKE, S-PEDELEC…commençons par une définition

Un PEDELEC est une bicyclette électrique à deux roues, monoplace, d’une capacité de charge maximale de 10 000 kg. 25O Watts. Le moteur s’arrête automatiquement lorsque la vitesse dépasse 25 km/h et ne fonctionne qu’en pédalant. Il est traité comme un monocycle traditionnel. Cela signifie que (ASAP !) vous n’avez pas besoin d’assurance, de permis de conduire ou de plaque d’immatriculation. Le S-PEDELEC est assimilé à un cyclomoteur par la loi depuis 2018. Il s’agit d’une version légèrement plus rapide des vélos de la catégorie PEDELEC. Ici, la conduite est supérieure à 25 km/h. Et les escaliers commencent ! Eh bien, plus de puissance signifie plus de responsabilités, car le moteur électrique de ces deux-roues offre une assistance jusqu’à 45 km/h. Dans de nombreux pays de l’UE et en Suisse, pour conduire ce véhicule électrique, il faut un permis de conduire (cat. AM), une assurance et des plaques – des plaques d’immatriculation !

Décharge électrique et BOOM !

On estime que la grande croissance des achats d’électriques à partir de 2020 va se répéter. La tendance à la hausse des ventes de deux-roues à moteur auxiliaire va s’accentuer. C’est un grand moment pour les fabricants de vélo électrique Suisse locaux. D’autant qu’ils disposent d’un grand bouclier défensif, qui les protège de plus en plus efficacement de la déferlante des électriques chinoises et de leurs prix de dumping. Eh bien, le lobbying de l’Association européenne des fabricants de bicyclettes est vraiment efficace. Grâce à leur soutien, l’UE a imposé en 2018 des droits de douane sur les produits électriques en provenance de Chine. Des contrôles sont constamment mis en place pour empêcher l’importation de vélos électriques bon marché de Chine. Mais ce n’est pas tout. Car grâce à leur soutien, l’amalgame entre les PEDELEC et les S-PEDELEC a été rejeté. Fin 2020, une commission du Parlement européen a procédé à un vote sur cette question. Heureusement, nous avons évité cette généralisation. Malheureusement, ce n’est certainement pas la fin de l’histoire. Rouler en ville avec un vélo électrique

Une subvention de 600 CHF  pour l’achat d’un vélo électrique ?

D’autre part, la situation actuelle et la réflexion sur les transports et la santé font des vélos électriques la nouvelle « révélation transport » dans de nombreux pays. C’est pourquoi ces véhicules bénéficient souvent d’une aide financière à l’achat. A Lausanne et Genève, par exemple, une subvention de 500 CHF pour l’achat d’un vélo électrique est mise en place à partir du 1er mai 2020. En Suisse, une subvention de 25% est offerte pour l’achat de vélos électriques. Dans de nombreux autres pays, vous pouvez également obtenir un soutien financier de la part du gouvernement ou d’une organisation gouvernementale locale, jusqu’à 600 CHF !!! Et nous ? Le 11 mai 2021, le Ministre du Climat a reçu l’aval concernant les subventions pour l’achat de vélos électriques dans le cadre du Fonds pour le transport à faible émission. Malheureusement, la réponse informe qu' »il n’est pas prévu de soutenir l’achat de vélos électriques pour les utilisateurs individuels et les usagers ».

Qu’en est-il des plaques d’immatriculation pour les vélos électriques ?

En général, l’immatriculation d’un vélo électrique en France, comme en Allemagne, en Suisse ou en Belgique, est obligatoire aussi bien pour les cyclomoteurs, c’est-à-dire les électriques de plus de 25 km/h. Mais attention, en France, l’obligation ne s’applique qu’aux vélos électriques qui ne disposent pas d’un certificat de conformité (CE, approuvé par le fabricant). En l’absence d’un tel certificat, les propriétaires de véhicules électriques doivent disposer d’un certificat d’immatriculation valide, et donc d’une plaque d’immatriculation au format 210 x 130 mm. Et en Suisse ? Comment ça va se passer ? Eh bien, malheureusement, les véhicules électriques sur un pied d’égalité avec les scooters ont beaucoup d’ennemis. Réticents à les regarder, conducteurs et piétons. En outre, les incohérences juridiques donnent lieu à de nombreuses contradictions qui suscitent des émotions. Un exemple : selon la législation européenne, un cycliste sur un vélo non motorisé peut rouler sur la voie publique à une vitesse de 40, 50 ou même 60 km/h. Mais le conducteur d’une bicyclette électrique n’a pas cette permission.

Et qui veut des plaques d’immatriculation pour les vélos électriques ?

Les animosités entre cyclistes, conducteurs et piétons sont malheureusement de plus en plus nombreuses. Et les plaques d’immatriculation sont censées réduire le nombre d’accidents causés par des cyclistes ou les impliquant. L’absence de pistes cyclables, l’absence de stationnement adéquat, l’absence de tradition cycliste et la tolérance des piétons envers les cyclistes comme envers les conducteurs – tous ces éléments sont controversés. Les émotions persistent. D’où l’idée de rendre les plaques d’immatriculation obligatoires. Elle est fortement encouragée par les militants de I Like the City et, bien sûr, par certains piétons et conducteurs.

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