mar. Avr 8th, 2025

Paris
Vous trouverez à Paris certains des meilleurs restaurants du monde. L’écrivain gastronomique Alexander Lobrano sélectionne les meilleurs d’entre eux, avec une galaxie d’étoiles Michelin entre eux
– Tel que présenté dans notre guide de la ville de Paris
Meurice
La fantaisie française … la salle à manger glamour de l’hôtel Meurice au cœur de Paris
Alexander Lobrano

Le Meurice
Quiconque souhaite vivre une expérience grand chelem de la grandeur gastronomique gauloise ne fera pas mieux que la salle à manger glamour de l’hôtel Meurice, au cœur de la ville. Bien qu’elle ait été redécorée par Philippe Starck il y a plusieurs années, ses bons os français sont restés intacts – sol en mosaïque, lustres en cristal, lourds rideaux de damas aux fenêtres donnant sur le jardin des Tuileries, de l’autre côté de la rue – et l’espace magnifique est animé par un service à l’ancienne mais convivial, aussi précis qu’une minuette. Le chef Yannick Alléno a obtenu une troisième étoile Michelin en 2007, et sa cuisine brillamment inventive est basée sur une connaissance approfondie de la technique culinaire classique du cru Escoffier. En plus de ses créations récentes comme les raviolis verts croustillants avec une fricassée d’escargots et d’ail des bois, une entrée, et le pigeon mariné au vin rouge grillé à la broche avec du chou rouge et du jus de pomme, Alléno est devenu un locavore dévoué en mettant occasionnellement des produits rares d’Ile de France – chou de Pontoise, miel de ruches sur le toit de l’Opéra Garnier de Paris – sur son menu qui évolue régulièrement.
– 228 rue de Rivoli.

L’Astrance
Malgré les prix vertigineux de la haute cuisine parisienne, un repas à l’une de ces tables nec plus ultra est un investissement qui ne peut pas décevoir, et il vaut la peine de persévérer pour obtenir une table recherchée au restaurant trois étoiles du chef Pascal Barbot, situé dans une rue pavée du 16e arrondissement. La plus petite et la plus décontractée des tables au sommet de la chaîne alimentaire parisienne, cette salle à haut plafond aux murs en miroir, aux tables largement espacées et au service convivial, offre une vision résolument XXIe siècle de la haute cuisine française. Barbot, qui a été formé par Alain Passard et a été chef de cuisine pour l’amiral de la flotte française du Pacifique, aime les légumes, les fruits et les herbes fraîches. Son style est brillant d’esprit et profondément imaginatif, comme en témoignent ses plats typiques tels que sa galette de champignons de Paris en fines lamelles et son foie gras mariné au verjus et assaisonné à l’huile de noisette, ou son turbot aux jeunes épinards et aux oursins, qui font tous deux partie de ses menus de dégustation qui changent régulièrement.
– 4 rue Beethoven, 16e. Métro : Passy. Ouvert pour le déjeuner et le dîner du mardi au vendredi. Déjeuner moyen €80, dîner moyen €200

Huitrerie Regis
Nichée au cœur de Saint Germain des Pres, cette table de devant de boutique à la façade et à l’intérieur blancs est le meilleur endroit de Paris pour se procurer des huîtres d’une fraîcheur irréprochable, livrées directement de la région de Marennes-Oléron, sur la côte atlantique. Selon les disponibilités, vous pouvez également ajouter des crevettes, des palourdes et des oursins à votre plateau de fruits de mer, qui sera servi avec du pain et du beurre. Une belle sélection de vins blancs, principalement de la vallée de la Loire, complète le menu axé sur les bivalves, et une atmosphère conviviale est créée par les joviaux écailleurs d’huîtres et de nombreux habitués de la région.
– 3 rue de Montfaucon, 6e, huitrerieregis.com. Métro : Mabillon ou Saint Germain des Pres. Ouvert du mardi au dimanche pour le déjeuner et le dîner. Moyenne de 35 €. Pas de réservation.

Macéo
Dirigé par l’Anglais Mark Williamson – dont le Willi’s Wine Bar, au coin de la rue, est un trou à rats local préféré des œnophiles parisiens – ce beau restaurant aux murs de sang de bœuf, aux moulures de gâteaux de mariage et au parquet, donne sur le Palais Royal au cœur de Paris. Le chef Thierry Bourbonnais propose non seulement de nombreux plats de légumes sur sa carte – ce qui en fait un bon choix pour les végétariens – mais aussi des menus de dégustation changeant régulièrement autour d’un seul légume, comme les asperges ou les tomates. Des plats comme les coquilles Saint-Jacques marinées dans de l’huile d’algue sur un lit de quinoa et le bar sauvage avec des carottes miniatures et la gale toute sur un lit de boulgour parfumé au cumin montrent son style cosmopolite. Excellente carte des vins.
– 15 rue des Petits-Champs. Métro : Pyramides ou Palais Royal. Ouvert pour le déjeuner et le dîner du lundi au vendredi, le samedi soir uniquement. Fermé le dimanche. Menus à prix fixe : 33 € (végétarien), 38 € et 48 € ; moyenne à la carte : 60

Restaurant de printemps
Depuis que le chef Daniel Rose, né à Chicago, a quitté le 9e arrondissement pour s’installer dans une maison rénovée du 17e siècle aux Halles en juillet 2010, il fait salle comble avec son menu inventif de cuisine du marche. Ce talentueux Américain montre à quel point le vivier de talents culinaires de la ville est devenu cosmopolite. Les Parisiens se pâment devant des plats tels que la truite du Pays Basque aux fleurs d’avocat et de coriandre et les crevettes de Nouvelle-Calédonie grillées sur un lit de bébé fenouil rasé. Il y a aussi la Buvette au sous-sol, avec une sélection de charcuteries, de fromages et plusieurs plats du jour ; et avec des réservations difficiles à obtenir pour une table à l’étage, c’est un bon pari pour tous ceux qui veulent goûter les produits de Rose sans passer par l’essoreuse de réservation.
– 6 rue Bailleul, 1er. Métro : Louvre-Rivoli. Restaurant ouvert pour le dîner mardi-sam, le déjeuner mercredi-vendredi ; Buvette ouverte pour le dîner mardi-sam. Restaurant 150 € en moyenne ; Buvette 50 € en moyenne

Les Tablettes
Signe d’un renouveau du restaurant sérieux et bien habillé de Paris (qui avait perdu son rôle de véhicule pour les jeunes chefs qui partaient en solo au profit du bistrot), la nouvelle table du chef Jean-Louis Nomicos, dans le chic 16e arrondissement, présente un intérieur moderne et spectaculaire en vannerie de la décoratrice française Anne-Cécile Comar et une banquette en pattes de chien recouverte de velours d’abricot. Nomicos, qui a récemment cuisiné au restaurant mondain Lasserre, formé avec Alain Ducasse et originaire de Marseille, explique le caractère axé sur les produits de son excellente cuisine française contemporaine et son accent provençal avec des entrées comme la barigoule de calamars et d’artichauts (cuite au vin blanc, au citron et aux herbes) et le ris de veau avec un confetti de pulpe de citron, qui sont de bons exemples de son style.
– 16 avenue Bugeaud. Métro : Victor Hugo. Ouvert tous les jours pour le déjeuner et le dîner. Menu du midi 58 € ; menus dégustation 80 €, 120 € et 150 € ; à la carte 90

 

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